Impressionnée par le travail d’Hélène Henry-Safier, Agnes Deshartre, membre du jury Russophonie, a souligné que la traductrice avait réussi à transmettre l’émotion poétique des extraits sélectionnés par l’auteur pour illustrer le style de Pasternak.
Hélène Henry-Safier étant maître de conférences en littérature russe à l`université Paris-Sorbonne, formatrice à l’Ecole de traduction de Bruxelles et à l’ETL (Paris, CNL), est la traductrice littéraires dès 1975. Parmi ses ouvrages, on peut citer les traductions d’Osip Mandelstamp, Boris Pasternak, Marina Tsvetaïéva, Iossif Brodsky ainsi que l’«Antologie de la poésie russe contemporaine».
Il a été précédemment communiqué que les principaux prétendants à ce prix étaient : Henri Abril pour l’Anthologie poétique de l’Obèriou « La baignoire d’Archimède », Jean-Claude Schneider pour « Le bruit du temps » d’Ossip Mandelstam, Luba Jurgenson pour « Schubert à Kiev » de Léonid Guirchovitch. Le jury a aussi apprécié Nadine Dubourvieux, Luba Jurgenson et Véronique Lossky pour Récits et essais (tome 2) de Marina Tsvetaïeva.
Le Prix Russophonie a été créé en 2006 à l’initiative de la Fondation Eltsine et de l’Association France-Oural dans le cadre des Journées du livre russe et des littératures russophones pour récompenser la meilleure traduction du russe vers le français d’un ouvrage littéraire originellement écrit en russe. Cette année, la cérémonie a été organisée le 16 février à la Mairie du Vième arrondissement de Paris.